Samaya x Ultra Spirit

DANS LES COULISSES DE L’ORGANISATION D’UNE COURSE

 

 
Pour la deuxième année consécutive, Samaya est partenaire de l’Ultra Spirit qui a vu sa deuxième édition se dérouler les 22, 23 et 24 septembre 2023. L’évènement a réuni 40 équipes et 120 participants pour 3 jours de course et 2 nuits en bivouac. Plongez dans l’univers de l’Ultra Spirit, du double point de vue de l’organisation et des coureurs.
 
Le passage de la première édition de l’Ultra Spirit à la seconde édition fait état d'une large augmentation du nombre d’équipes participantes. Qu’est-ce que cela représente en termes d’organisation et de logistique ?
 
Maxime Schuler : Au niveau de l’organisation, on est passé de 25 équipes de 3, soit 75 coureurs et 75 staffs bénévoles, à 40 équipes de 3, donc 120 coureurs et 80 staffs. On avait donc 200 personnes à loger sur le bivouac à 2000 mètres d'altitude. Cette hausse du nombre de participants a eu des vraies conséquences en matière de logistique. On a ajouté un gros tipi collectif de 10 mètres de diamètre, une tente vestiaire chauffée avec un poêle et des réserves d’eau pour se brosser les dents. On jongle entre l’esprit bivouac ultra light, compact et mobile avec des infrastructures un peu plus lourdes pour accueillir un gros public. D’un point de vue des coureurs, le nombre de tentes a augmenté et peu d’opérateurs seraient capables de sortir un parc aussi important. Pour nous, c’est une vraie plus-value de travailler avec Samaya. A cela s’ajoute la qualité des matériaux, parce qu’on a connu la pluie le premier jour, la neige le deuxième, le vent, l’humidité : tout autant d’éléments qui impactent les temps de repos des coureurs.
 
Tout ce travail d’organisation est mis au service d’un nouveau format d’ultra trail et c’est ce que viennent chercher les participants de l’Ultra Spirit. Comment ressentez-vous cela ?
 
MS : Effectivement, l’Ultra Spirit signe un retour aux origines de l’ultra trail, c'est-à-dire partir en montagne entre amis, bivouaquer, ne pas forcément se soucier du chrono mais plutôt de vivre l'aventure à son maximum en profitant du territoire. L’Ultra Spirit permet ce format vraiment original, unique en son genre et hyper convivial. Ce que l’on en retient, c'est le sourire à Beaufort au bout de 3 jours, quand tous les coureurs arrivent en même temps au bout de la course, après avoir dormi sous la neige à 0 degré, avoir fait 100 bornes et 9000 mètres de dénivelé.

 

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L’Ultra Spirit étant destiné aux coureurs, vous avez recueilli le témoignage des équipes, notamment sur la gestion du temps de sommeil et du repos sur 3 jours de courses et 2 nuits en bivouac. Peux-tu nous les partager ? 
 
MS : Ce qui est le plus revenu, c’est qu’il valait mieux ne pas avoir de ronfleur dans l'équipe ! En majorité, les coureurs auraient aimé pouvoir dormir un poil plus tôt le soir, mais une fois dans la tente, ils étaient vraiment bien, surtout que dehors il faisait très très froid. Ils rentraient en grelottant dans la tente, mais une fois à l’intérieur, au fond de leur sac de couchage, ça allait beaucoup mieux, même avec le déluge au-dessus de leur tête.

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