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FIVE STAR BASE CAMP 2020

 

COMBE MAUDITE – MONT-BLANC – 2020

Les plus grands alpinistes et grimpeurs du monde, réunis dans la Samaya Family, se retrouvent dans le massif du Mont-Blanc pour une expérience hors du commun avec le chef français Jean Sulpice, doublement étoilé au Guide Michelin et Cuisinier de l’année 2018 au Gault & Millau.

Embarquez pour le Samaya FIVE STAR BASE CAMP.

Au col du Géant, à la sortie du téléphérique d’Helbronner, une douzaine d’alpinistes tous membres de la Samaya Family s’affairent autour d’une grande malle bleue. Chargés comme pour une expédition himalayenne, ils tentent de fixer un maximum de sacs volumineux sur cet imposant coffre et sur une étroite pulka. Ficelées par des mètres de cordes, les deux embarcations chancellent, dérivent et parfois se retournent, s’échappant de la trace à la première occasion. Petit à petit, un essaim de cordes et d’alpinistes s’organise pour retenir, tracter et pousser les deux luges grossières comme il peut.



Mais où vont ces alpinistes et qu’envisagent-ils de faire aussi nombreux et avec autant de matériel ?


C’est l’interrogation qui pointe dans le regard de ceux qu’ils croisent, mais que peu finalement osent leur poser. Certains se reconnaissent et savent que ces grimpeurs-là sont davantage habitués au style alpin, aux ascensions légères et rapides avec des sacs à dos de 40 litres qu’à des sarcophages au contenu énigmatique… surtout dans le massif du Mont-Blanc !
L’objet de cette débauche d’énergie relève d’une inspiration un peu folle : recréer dans la Combe Maudite un véritable camp de base d’altitude aux couleurs himalayennes, avec les meilleurs alpinistes français et internationaux réunis autour de la marque Samaya, elle-même à l’origine du projet.


Il aurait été possible de solliciter le renfort d’un hélicoptère pour charrier les centaines de kilos de matériel et de nourriture nécessaires à la réalisation d’un tel pari. Mais la valeur du cheminement, l’effort et la complicité nécessaires pour parvenir au but participent finalement aussi largement de la réussite de l’ensemble. Celle d’une approche « by fair means », si chère à Samaya, à travers laquelle la fin ne justifie pas les moyens. L’aide du téléphérique ayant déjà largement rempli la part mécanique d’une aventure volontairement méritoire, l’heure est à la transpiration.



Une micro-communauté surgit et vient animer un paysage aux couleurs monochromes.


Cahin-caha, la caravane d’alpinistes passe devant certains des plus beaux monolithes du massif. Ces sentinelles de roc qui veillent à la quiétude de la Combe Maudite sont attrayantes en même temps qu’effrayantes. Les membres de la Samaya Family ont les yeux qui pétillent. Habitués à des sommets qui compilent trois fois la hauteur des cimes environnantes, ce n’est pas de l’anxiété que l’on voit poindre sur leur visage mais bien de la gourmandise. Plantées sur des gencives de glace, aiguisées comme des canines de pierre, elles attirent le regard et imposent le respect.


C’est dans cet écrin, à la fois proche et accessible, tout autant que dépaysant et sauvage, que l’emplacement du camp de base est déterminé. Le cadre doit être à couper le souffle, la surface plane et les crevasses discrètes pour limiter les risques et assurer la sécurité de l’ensemble des protagonistes. Au centre de la langue glaciaire de cette combe, maudite pour certains, bénie pour d’autres, une sonde est plantée. Après quelques piqures sur l’épiderme gelé du glacier dispensées par une sonde aiguisée, le signal est lancé. Le terrain semble exempt de pièges sournois.


En quelques minutes, c’est une micro-communauté éphémère qui surgit du sol. Née d’une page vierge, son agencement est à la discrétion de ses créateurs. À la surface d’une mer de glace de plusieurs centaines de mètres de profondeur, la Samaya BASECAMP de la gamme 8K voit le jour pour servir de « tente-mess ». Elle sera le cœur de cette petite société qui s’anime tout juste. Alentour, des dômes, comme teintés par magie aux couleurs des gammes ALPINE, 8K et ULTRA de Samaya, fleurissent à même la neige, éclairant et animant au passage un paysage aux couleurs monochromes.



Le luxe n’est pas toujours là où on l’attend.

Pour Samaya, ce rassemblement est une célébration, celle des alpinistes et des himalayistes qui associent leurs conseils et leur image à une entreprise de passionnés. Habitués à charrier leur propre tente et à se contenter de plats lyophilisés, ils sont peu nombreux à se douter de la surprise qui les attend au camp de base. Cette fois-ci et dans un environnement qui leur est pourtant familier, Samaya a pensé à tout pour qu’ils ne retiennent de ce bivouac qu’un souvenir cinq étoiles ! Comme eux, Samaya est persuadée que le luxe n’est pas toujours là où on l’attend et que la nature, notamment en haute montagne, peut offrir des expériences inestimables.
Pour cet événement exceptionnel, se déroulant dans un cadre exceptionnel à 3 400 mètres d’altitude et imaginé pour des convives exceptionnels, Samaya a proposé au chef Jean Sulpice de se joindre à la Samaya Family. Doublement étoilé par le guide Michelin et élu meilleur chef par le Gault & Millau en 2018, il partage avec l’ensemble des membres de la Samaya Family la passion de la montagne et a honoré l’ensemble des convives par sa présence et sa prestation au sommet ! 

 

Dans ce restaurant gastronomique improvisé, dont le sol a été largement creusé, des banquettes en neige ont été aménagées et recouvertes de tapis isolants. Tout autour de cette fameuse malle bleue qui se vide au rythme de la dégustation, sont ainsi confortablement assis des alpinistes et des himalayistes de la Samaya Family venus des quatre coins de l’Europe et même au-delà de l’Atlantique, et dont Chamonix devient souvent la résidence principale. Tous échangent sur leurs dernières ou leurs prochaines expéditions. Côte à côte, Hélias Millerioux, Symon Welfringer, Lise Billon, Matteo Della Bordella, Jordi Noguere sont sur la même longueur d’onde.

 

À la fois ambitieux et modestes, ils font partie de ceux qui font des choses très sérieuses sans vraiment se prendre au sérieux. La plupart travaillent comme guide pour subsister et autofinancer leurs projets. Aucune étoile ne brille plus que les autres, mais la constellation que forme cette joyeuse équipe est impressionnante.
 

Les bouchons de Magnum sautent en même temps qu’apparaissent les premiers pâtés en croûtes délicieux, majestueusement suivis de ravioli al Plin de lapin aux câpres et au citron, de fromages longuement affinés et enfin de douceurs et autres mignardises dont le souvenir est encore vivace aujourd’hui. Ce repas de camp de base est comme une hallucination. Les vins bio-dynamiques mettent le feu aux poudres et n’aident pas à la clairvoyance. Déguster de tels nectars dans des verres à pied avec en toile de fond la face sud du mont Blanc est une expérience inédite qui marque durablement. Accentué par le contraste des hauteurs, c’est le dîner de tous les superlatifs. Le sourire qui s’illumine sur les visages burinés de chacun des convives est le même qu’au sommet d’une ascension marquante : indéfectible. Au dessert, l’américain Colin Haley et l’anglais Tom Linvingstone émergent par surprise. Les mains encore pleines de magnésie, ils arrivent du Grand Capucin dont ils viennent de faire l’ascension. Aucun des deux ne s’attend à un tel accueil, ni à un tel festin !
 
 


Un acte fort qui nourrit durablement la complicité de la Samaya Family.

 

Si les soirées sont animées, les journées le sont encore davantage. Au détour de cordées inédites, formées pour l’occasion, plusieurs ascensions sont réalisées sur les obélisques de pierre qui bordent le glacier. Pour les lions énervés que les toiles de tentes Samaya n’arrivent plus à contenir, la Combe Maudite est une profusion de gourmandises granitées. Des choix s’imposent : ils ne pourront pas tout goûter. Quelques-uns, dans la même journée, s’offrent courses d’arêtes au lever, grandes voies pour le déjeuner et même une troisième ascension pour le goûter. Certains horaires d’ascension sont divisés par deux, voire par trois et ce n’est que l’arrivée de l’orage qui met fin à l’escalade. Du sommet des voies, chacune des cordées prend néanmoins le temps de contempler le mandala constitué par chacune des dix tentes qui, ensemble, participent à un dessin harmonieux. Le rocher de ce coin du massif, protogine rouge compact aux fissures parfaites, est un des plus beaux de la planète verticale. L’accessibilité du lieu, la beauté du cadre et la qualité des lignes proposées en font une destination incontournable.


 

Ce camp de base d’altitude est également l’occasion parfaite pour Samaya de présenter ses nouveaux modèles finalisés à ses athlètes dans la continuité des réflexions et des tests menés en étroite collaboration avec eux sur les versions prototypées. Des tests grandeur nature qui n’en sont plus lorsque les éléments se déchaînent et que la foudre et les éclairs s’en mêlent. Un son et lumière nocturne en forme de bouquet final anime la dernière nuit et clôture un événement qui définitivement ne pourra être comparé à aucun autre.


 

Ce type d’événements pourrait, à l’image de l’alpinisme, susciter des interrogations. À quoi bon toute cette dépense d’énergie dédiée à des activités que certains qualifieraient d’inutiles ? La vision portée par Samaya est que réunir, avec une attention toute particulière, des êtres d’exception en chair et en os afin de célébrer en altitude le rapport à la montagne est un acte fort qui nourrit durablement la complicité de la Samaya Family. C’est cette proximité qui permet de pousser toujours plus loin l’excellence de Samaya et de ses produits, et par là-même l’intensité de chacune des expériences qui leur sont associées.
Longue vie à ce type de célébrations dont les ingrédients sont maintenant connus, mais dont Samaya gardera, encore un temps, le secret des proportions !

  

 

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