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SAMAYA x VINCENT LATHUILE

FREERIDE ET BIVOUAC EN ALASKA

 

 
Après une expédition au Svalbard, une dizaine de copains nés à la montagne se sont à nouveau envolés pour passer 10 jours en Alaska, en avril 2023. 6 nuits en bivouac, de grosses tempêtes et de belles faces, Vincent Lathuile se fait le porte-parole de la fine équipe pour nous raconter leur aventure.
 
Après la Norvège, pourquoi avoir choisi l’Alaska pour votre nouvelle expédition ?
Vincent Lathuile : En tant qu’amateurs de freeride rando et habitant à la montagne, on a tous été voir les festivals de films de glisse et on a tous rêvé d’aller tracer de belles lignes dans des endroits comme l'Alaska, avec de la neige incroyable qui tient même sur de la pente à 50°. Il y a 4 ans, on était déjà partis au Svalbard en Norvège et ce qui nous avait plu, c’était de trouver des endroits reculés avec de beaux paysages, où on croiserait le moins de monde possible. L’Alaska, c’était donc parfait pour notre nouvelle expédition.
 
Vous avez pu installer un véritable camp de base au cœur de ce paysage blanc, comment était-ce ?
VL : En arrivant sur place, on a d’abord fait un peu de repérage pour savoir où on voulait skier les jours suivants et où on pouvait installer notre bivouac. On pensait être seuls là-bas, donc on a été surpris de réaliser qu’en Alaska, les habitants pratiquent le ski de fond dans la montagne, pas forcément sur des pistes dédiées comme chez nous. On a donc décidé d’aller vraiment au fond de la vallée pour installer notre bivouac. On recevait les prévisions météo via satellite et le premier soir, on s’est précipités pour installer notre camp de base parce que l’on voyait la tempête arriver de loin.
 
Comment avez-vous fait face à la tempête ?
VL : Le lendemain matin, après avoir essuyé la tempête et fait face au vent, on était hyper contents de constater que même si la neige avait tout recouvert dehors, nos Samaya 2.0 et la Basecamp avaient tenu le choc, malgré des rafales à plus de 100 km/h. C’était extraordinaire parce qu’on avait une véritable base de vie avec le camp que l’on avait formé. On dormait chacun dans nos tentes deux places et on passait tous les moments de repas et d’attente de créneaux favorables à 11 dans la Basecamp, qui nous a offert un vrai lieu de vie et de partage, bien au chaud et avec de l’espace.

 

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Après ces péripéties, peux-tu nous raconter vos ascensions et faces à skis ?
VL : Au niveau des expéditions et des sommets en eux-mêmes, on a pu bénéficier de 4 jours de grand beau et donc de 4 jours de ski magnifiques. C'était exceptionnel. On a eu des conditions géniales, on s'est trouvé des couloirs juste magiques. On a eu quelques appréhensions au niveau de la neige parce qu’on était dans un endroit qu'on ne connaissait pas, avec des qualités de neige différentes de ce que l’on a habituellement, donc on a fait quelques coupes avant de se lancer. On avait choisi une vallée sans glacier pour limiter le risque de crevasses. On s'est vite rendu compte que la neige était particulière, très ventée, avec des sommets pelés par le vent. Finalement ça s’est très bien passé. Comme on était un gros groupe, on se séparait en 2 équipes, chacune sur un beau couloir, ce qui nous a permis de filmer beaucoup d’images pour pouvoir en faire un film par la suite.

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